Mardi 6 Juin

C'est le grand jour : départ pour notre road trip vers Croatie, Monténégro, Bosnie-Herzégovine et Slovénie imminent.

Vu le nombres de kilomètres envisagés, nous mettrons les motos sur la remorque et traverserons France et Italie avec le van. J'ai trouvé un camping à la frontière Italo-Slovène qui accepte de nous garder remorque et van le temps de notre périple.

Hier, nous avons laissé la BMW chez Moto-Max qui doit faire la révision des 50 000 kms ce matin et nous la rendre avant midi.

10H 45, toujours aucun mail m'annonçant sa disponibilité, étrange ... 11h, téléphone, le mécano me signale un souci, s'il fait la vidange, il ne pourra pas remettre le bouchon qui est complètement déformé et il faut compter une dizaine de jours pour en avoir un nouveau ! je lui demande donc de ne pas faire la vidange, nous la ferons au retour de notre périple. Il me dit OK, va finir les vérifications essentielles et m'envoie le mail dés qu'elle est prête. 

11h45, le mail arrive ... le magasin ferme à midi, on se dépêche de descendre mais arrivons à 12h 05 et la grille est fermée. Retour à Seilhac, la remorque est déjà attelée et la triumph attachée. A 14h tapante, nous étions chez Moto-Max, nous chargeons la BMW sur la remorque et vers 15h, nous sommes enfin en route direction Modane où nous devons passer la nuit au camping.

Pas le choix, ce sera l'autoroute sauf de Nébouzat à Clermont. 

Voyage cher mais sans encombre pour une arrivée vers 20h au camping de Modane. Installation rapide et dégustation de la quiche maison.

 

 

 

Mercredi 7 Juin

Départ vers 10h pour rejoindre Trieste ce soir.

Nous passons par le tunnel de Fréjus, très cher, puis route sans encombre jusqu'à Monrupino où nous sommes vers 19h.

La traversée de l'Italie par l'autoroute n'est pas inoubliable, c'est cher mais ça permet d'avancer rapidement. Par contre, ils ont de toutes petites aires de service remplies de camions et nous avons du en faire plusieurs avant d'en trouver avec de la place pour stationner le van et la remorque.

A la sortie de l'autoroute, nous allons perdre une grosse demi-heure à essayer de trouver le camping. Il faut passer par le terminal Poids lourd et trouver une toute petite route à l'extrémité de ce terminal sans indication aucune. Après tours et demi-tours, de gentils douaniers Italiens vont nous conduire à l'entrée du camping et je pense que sans eux nous n'aurions pas trouvé !

  

 

 

 

 

Une fois les motos déchargée, la remorque remisée dans un lieu sûr, nous allons à pied jusqu'à la frontière pour acheter 2 vignettes pour les autoroutes (8€ pour 1 semaine) car nous prendrons peut être un bout d'autoroute slovène demain.

Soirée calme, une petite ballade à pied, 1 bière à l'entrée du camping et au lit.

 

Jeudi 8 Juin

Le vrai départ enfin, motos chargées et van rangé, nous prenons la route vers la Croatie et plus précisément l'Istrie.

 Croatie, nous voilà !

 

 

 

 

 

 

Après 120 kms, nous arrivons à Porec où nous passerons 2 nuits, le temps de découvrir cette belle région. 

Nous consacrons l'après-midi à la visite de Porec avec ses ruelles bordées de palais vénitiens et de vestiges romains. La basilique euphrasienne, construite entre 543 et 554, est inscrite au patrimoine mondial de l'Unesco depuis 1997.

En attendant le diner, petit tour sur le port et de drôles de bateaux.

 

 

 

 

 

Au restaurant Istra, un des plus anciens de Porec, première pizza, il a l'air content le monsieur !

 

Notre hébergement pour ces 2 nuits, belle chambre et hôtes très sympathiques

   Studio and Apartment Nadia

 

 

 

 

Vendredi 9 Juin

Aujourd'hui, boucle dans le sud de l'Istrie.

Premier arrêt à Rovinj, considéré comme le petit bijou de l'Istrie et donc très visité dixit Le Routard. Début Juin, cela reste supportable.

 

La vieille ville est pleine de charme avec ses façades qui vont du Moyen-Age au baroque.

Puis direction Pula, tout au sud de l'Istrie. Sur la route, nous avons la chance de croiser une tortue.

Encore une vieille ville magnifique mais très pentue donc beaucoup d'escaliers à monter et descendre.

 

Beaucoup de vestiges romains dont le temple d'Auguste construit pendant son règne, de 27 avant JC à 14 après JC.

Les arènes, bien conservées, ont été construites sous le règne des empereurs Auguste et Vespasien. Elles pouvaient accueillir 20 000 spectateurs. Aujourd'hui, elles accueillent des concerts et des festivals.

 

 

 

 

 

On pourrait se croire en Norvège mais non, ce n'est pas un fjord mais une ria créée par une rivière et non un glacier. Elle fait 11kms de long. 

La route offre une belle descente et une belle remontée, fort plaisantes en moto. En venant de Rovinj, magnifique point de vue avant la descente.

 

 

 

 

 

 

 

 Retour à Porec pour garer les motos à notre hébergement et descente à pied vers le port pour déguster les pates à la truffe  au "Konoba Aba", une de leurs spécialités.

 

 

Samedi 10 Juin

 Aujourd'hui nous quittons Porec pour une étape à Senj.

Je pensais m'arrêter visiter Rijeka mais le ciel menaçant nous incite à rouler, faudra revenir pour découvrir cette ville ....

Ca y est, nous sommes sur la fameuse Magistrale qui longe la cote Dalmate du Nord au Sud de la Croatie et offre des points de vues sublimes. 

Au grand désespoir de Dominique, vu les nombreuses iles qui bordent cette cote, on a l'impression de ne jamais voir la mer Adriatique !

 

 

 

 

 

 

 

 

Arrêt pique nique, ne sont elles pas belles nos montures devant ces paysages ?

 

 Nous précédons toujours les nuages et arrivons en début d'après midi à Senj.

Un peu galère pour trouver notre hébergement entre le Tomtom qui m'indique que je suis arrivée alors que nous sommes devant la caserne des pompiers et la route principale complètement défoncée pour cause de travaux. Nous garons les motos pour rechercher à pied notre lieu de couchage et après plusieurs aller-retour, nous trouvons enfin la maison. 

Une fois installés, nous allons visiter la ville à pied.

Senj est un charmant petit port avec un vieux bourg fortifié. 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Nous n'avons pas le courage de monter jusqu'au fort de Nehaj qui domine la ville. Il fut construit en 1558 par les Uscoques (chrétiens de Bosnie arrivés en 1537 sur invitation des Habsbourg et vont une fois installés à Senj rançonner les navires Vénitiens. Un traité signé entre Venise et les Autrichiens va permettre leur déplacement à l'intérieur des terres vers Karlovac).

 

 

 

 

 

 

 

Nous dinons au Konoba Lavlji Dvor où la cuisine marie la mer aux traditions montagnardes du Velebit.

La maison "Jasmina" et notre chambre

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dimanche 11 Juin

Départ ce matin pour les lacs de Plitvice, merveille naturelle d'après toutes les personnes qui y sont allées. Nous devons dormir sur place pour pouvoir y randonner demain.

Nous ne sommes pas trop pressés pour partir puisqu'il n'y a qu'une centaine de kilomètres à parcourir aujourd'hui. Mais les nuages toujours présents au dessus des montagnes ne semblent pas décidés à se désagréger. Wait and see, nous partons en milieu de matinée sous un ciel presque dégagé côté mer.

 

 

 

 

 

 

 

Plus nous montons, plus le ciel s'assombrit, nous rattrapons les nuages et là, ce sont des trombes d'eau qui se déversent sur la route.

A Vrhovine, petit village montagnard, la route est devenu un torrent ! J'aperçois une grande place avec un bar-restaurant qui semble ouvert, ni 1 ni 2, nous nous arrêtons et commençons à retirer combines de pluie, sur-bottes, gants .... sous la tonnelle d'entrée. Le patron sort nous accueillir, oui, nous pouvons manger et tenter de nous sécher un peu. Une belle adresse à retenir, Bistro Jelen.

A l'intérieur, 4 locaux boivent la rakija (eau de vie) et veulent absolument nous en offrir une avant que nous repartions. nous déclinons l'offre car nous allons avoir besoin de tous nos sens bien affutés. La pluie ne s'est pas calmée et il reste une cinquantaine de kilomètres avant notre hébergement du soir.

En arrière plan sur la photo, une grande maison criblée d'impact de balles, vestige de la guerre des années 90. Nous en verrons beaucoup dans les traversées de villages comme un symbole pour ne pas oublier ce qu'il s'est passé.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Arrivée vers 16h à notre gite, Samarzic House V.

 

 Beaucoup moins joli sous la pluie et le brouillard !

Mais accueillis avec 2 bières.

 

 

 

 

 

 

Urgence, sécher le Tomtom qui ne veut plus s'éteindre, les séances de sèche-cheveux et la nuit au chaud n'y feront rien, nous devrons continuer le voyage sans GPS, oups, un saut de 20 ans en arrière !....

Aucune accalmie, tant pis, nous partons manger à pied au Bistro Vucnica une pizza et un hamburger, situé pas trop loin. Nous consultons sans arrêt les prévisions météo qui ne sont guère optimistes pour demain !  Attendons demain matin pour décider de la visite ou non du parc national de Plitvice.

Par contre la soirée va être occupée à consulter Google Map pour retranscrire sur papier l'itinéraire jusqu'à notre prochain hébergement et essayer de mémoriser la maison. Ce sera d'ailleurs l'activité principale de presque toutes nos futures soirées.

 

 

Lundi 12 Juin

Pas d'amélioration coté météo .... cela semble même pire, la pluie continue de tomber drue et nous sommes dans les nuages. Nous prenons notre temps pour déjeuner en espérant une amélioration du temps. Mais non, les nuages semblent accrocher sur Plivichka, pas d'amélioration prévue avant le milieu d'après-midi.  Nous décidons donc de faire l'impasse sur les lacs et de redescendre vers la côte. Notre hôte, aussi désolé que nous, nous indique un endroit où nous pourrons voir des ours.

Motos rechargées sous la pluie, nous reprenons la route en sens inverse d'hier et oh, joie, après quelques kilomètres la pluie cesse. Nous pouvons profiter des beaux paysages du massif du Velebit.

Nous arrivons vers 11h au village de Kuterevo où se situe le Refugium Ursoru créé en 2002 par l'association Velebit Association Kuturevo (VAK qui signifie loup en croate). Ce centre est uniquement géré par des volontaires locaux et internationaux, nous même, avons été accueilli par un Barcelonais. La mission du centre est de fournir un refuge à des oursons trop tôt séparés de leur mère ou des ours en provenance de lieux de captivité inadaptés  ou illégaux. Actuellement, ce sont 9 ours qui réapprennent à vivre en milieu sauvage.

Quelques photos de ce magnifique animal

  

 

 

 

 

 

 

 

 

  

 

 

 

 

 

 

 

 

   

 

 

 

 

 

 

 

Et pour plus de renseignements, le lien vers le site du centre : https://www.desoursetdeshommes.fr/refuge-kuterevo/

Il est temp de repartir vers la côte et trouver notre hébergement du soir.

  

 

 

 

 

 

 

 

Arrêt devant une maison abandonnée suite aux

bombardements des années 90, nous respectons

les consignes, nous ne nous en approchons pas.

La pause pipi attendra !

 

 

 

La descente sur Stevi Juraj par la route 5126 est magnifique.

 

 

 

 

 

 

 

  

 

 

 

 

 

 

Et nous voici revenus au niveau de la mer avec soleil et chaleur.

 

Nous trouvons sans trop de problème notre hébergement où un monsieur très gentil nous accueille avec 2 bières.

Après notre installation, un peu longue mais très agréable car notre hôte, Yvon avait beaucoup de choses à nous raconter, nous sommes allés visiter la petite ville et son port.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

un poisson pour moi et un plat typique pour

Dominique : le cevapcici, boulettes de viande hachée

avec des oignons.

 

 

 

 

et pour la première fois du voyage, le coucher de soleil sur la mer

 

 

Rooms Marica à Stevi Juraj

 

 

 

 

 

 

 

 

notre petite terrasse

 

 

 

 

 

 

 

 

Mardi 13 Juin

 

Nous continuons notre descente vers le sud par la Magistrale avec un ciel toujours encombré de nuages, ils ont l'air de nous suivre ... Direction Zadar où nous resterons 2 nuits.

  

 

 

 

 

 

 

Et toujours les iles en toile de fond.

En parcourant les réseaux sociaux, j'avais eu l'impression que tous les motards français partaient en Croatie et essentiellement en Juin or nous en rencontrons peu et pas encore vu de français.

  

 

 

 

 

 

 

Arrivée à Zadar vers 13h. Après quelques difficultés, nous trouvons le lieu où nous allons dormir. Nous appelons au numéro de téléphone dont nous disposons pour savoir s'il est possible de s'installer maintenant. Un monsieur pas très aimable finit par nous répondre pour nous dire que la location est à partir de 14h. En attendant de pouvoir disposer de notre hébergement, nous allons acheter un casse croute que nous mangeons à coté des motos. A 14h, nous rappelons pour disposer des clés et là, nous ne comprenons rien, nous ne voyons pas la boite à clefs, nous tournons, virons mais ne voyons rien et pour cause, nous étions à l'arrière du logement ! Enfin, après envoi de photos, nous finissons par comprendre et pouvons rentrer dans l'appartement, ouf et il est chouette.

Nous pouvons laisser les motos juste devant à l'abri des regards de la rue et pouvons partir visiter Zadar et sa vieille ville. Si elle n'avait pas été autant bombardée pendant la seconde guerre mondiale, elle rivaliserait certainement avec Dubrovnik et Split.

Il lui reste tout de même de beaux restes avec de magnifiques monuments et des rues pavées en pierre blanche qui lui confère une atmosphère particulière. J'ai aimé cette ville où les touristes ne pullulent pas et où l'âme croate est bien présente.

Il fait chaud et sur les conseils du guide du routard, je déguste une glace à la Slasticarna Donat, face au parvis de la cathédrale. 

 

Après être aller écouter l'orgue maritime, dalles et escaliers percés de trous et de tuyaux dans lesquels la mer et le vent s'engouffrent pour faire de la musique, il est temps d'aller se restaurer. Toujours en suivant les conseils du guide du routard, nous allons au Konoba Martinac où en effet, nous nous régalons pour 46€.

  

 

 

 

 

 

 

Le soir, les zadarois et les touristes viennent voir à coté de l'orgue maritime, un son et lumière conçu par Nikola Basic, architecte croate. Ce sont un ensemble de cellules photovoltaïques recouvertes de plaques de verre, la Salutation au Soleil. Les enfants s'éclatent à essayer de sauter sur les lumières.

  

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

         Belle vue sur la montagne

 

 

 

 

 Notre logement est à 20 mns à pied de la vieille ville, pas très loin donc mais ça monte donc un petit demi au bar en face du logement est le bienvenu.

Le logement :

Old Town Bridge Appartement

 

 

 

 

 

 

 

Mercredi 14 Juin

 

 Nous profitons de nos 2 jours à Zadar pour aller à une laverie faire une tournée de linge sale.

Ce matin, le soleil brille et il fait déjà très chaud aussi nous recherchons le moindre coin d'ombre.

 

 

 

 

Une fois le linge lavé et rangé dans les sacoches, nous repartons à pied visiter Zadar dont son marché et ses étals de poissons.

 

Et cet après-midi nous partons faire une excursion dans une des ile de l'archipel de Zadar, l'ile d'Ugljan.

Nous croisons quelques beaux bateaux.

  

 

 

 

 

 

 

La première escale est dans le petit port de Lukoran .

Un banc au bout de la jetée pour admirer le paysage.

  

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Et je vais enfin tremper les pieds dans l'Adriatique !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

2eme escale, à Preko, la petite capitale de l'ile. Du port, on aperçoit la minuscule ile d'Osljak.

  

 

Embarquement de retour à 18h, personne n'est en  retard vu les gros nuages que nous apercevons vers Zadar

 

 

 

De nombreux bateaux de pêche rentrent également accompagnés par mouettes et goélands.

 

 

    Arrivée à Zadar, le ciel est de plus en plus menaçant.

Nous avions pris le bateau au niveau du pont piéton emmenant au vieux Zadar mais il nous dépose bien un kilometre plus loin .... Nous nous hatons de revenir vers la vieille ville où nous voulons diner. 

 

 

Nous sommes au milieu du pont piéton lorsqu'un déluge s'abat sur nous, vite, traverser la rue pour se réfugier sous le porche d'entrée de la vieille ville, les automobilistes ont pitié de tous ces piétons et s'arrêtent gentiment. Mais il y a du monde sous le porche et avec les rafales de vent, nous ne sommes guère à l'abri et kaway et cape ne vont pas servir à grand chose !

Le déluge va durer une grosse demi-heure et dès que la pluie se calme nous partons essayer de trouver un restaurant. La première gargotte où je vois une table de libre sera la bonne, malgré que nous dégoulinions d'eau, le patron accepte sans problème de nous donner une table. Nous mangeons tres correctement pour moins de 30€.

Le ciel étant toujours menaçant, nous ne nous attardons pas dans la vieille ville mais remontons boire une bière au petit bar en face de notre logement et préparer l'étape de demain.

 

Jeudi 15 Juin

 

Ce matin départ vers 8h car nous voulons visiter le parc national de Krka avant d'arriver à Trogir. Le ciel est toujours nuageux mais sans risque de pluie.

Nous arrivons à l'entrée du parc, côté Lozovac vers 11h. Ce parc a été créé en 1985, il s'étend sur 109 km2 et suit la rivière Krka. 

Un bus navette nous emmène jusqu'au départ du sentier découverte long de 2 kms et bien aménagé avec de nombreuses passerelles en bois. Il permet de découvrir la richesse de la flore et de la faune, (jamais  autant vu de grenouilles et de truites), à travers des mares très calmes et des torrents impétueux. On a dénombré 1186 espèces et sous-espèces végétales et 220 espèces d'oiseaux au moment des migrations.

 

  

 

 

 

 

 

 

C'est la roche karstique qui donne ce relief si particulier. Le tuf ou calcaire de l'eau s'est entassé sur des supports naturels (algues, mousses, ..) et donne naissance à ces formes géomorphologiques variées solidifiées, les travertins.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

et la fameuse Skradinski buk constituée de 17 barrières de tufs d'une hauteur totale de 46m, la dernière étant la plus impressionnante avec 10m de haut.

Spectaculaires cascades ! On a pas pu voir les lacs de Plitvice mais ici nous sommes comblés.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Et avant de repartir une dernière vue de cascade.

Et nous reprenons la route côtière avec toujours ses magnifiques paysages pour arriver à Trogir en milieu d'après-midi.

Comme d'habitude, nous allons directement à notre logement et garons les motos pour partir à pied découvrir la ville. La ville médiévale est une cité insulaire inscrite au patrimoine mondiale de l'Unesco depuis 1997.

C'est un labyrinthe de ruelles bordées de maisons en pierre de taille. Un charme indéniable.

Vue depuis le fort Kamerlengo qui servait de refuge en cas d'attaque.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Un jeu qui ressemble à la pétanque lyonnaise avec des boules en bois et une ambiance digne des joueurs de pétanque du sud.

 

 

 

 

 et une Simson, moto de l'ex RDA.

 

 

 

 

 

Ce soir, petite folie, sur les recommandations du guide du routard, nous allons manger un gigot d'agneau au restaurant Tragos. Cadre très agréable dans une cour aux vieux murs et recouverte d'une treille. Cuisine excellente.

 Et, bien sûr, comme tous les soirs, préparation de l'étape du lendemain et repérage de notre prochain hébergement sur Google Maps. Il et dans un tout petit village et ne semble pas facile d'accès ... wait and see !

 

 

Notre logement : Apartmani Trogir

Belle chambre et parking abrité pour les motos.

 

 

 

 

 

Vendredi 16 Juin

 

Aujourd'hui, nous continuons notre descente de la côte Adriatique jusqu'à Brscine. Pourquoi ce petit village alors que j'ai l'habitude de prendre le logement dans un bourg un peu plus important avec restos et commerces ? Parce qu'il se situe à 22 kms de Dubrovnik, ville que nous visiterons demain.

Toujours des panoramas magnifiques depuis la route 8.

  

 

 

 

 

 

 

 

 A hauteur du delta de la Neretva, nous découvrons de vaste étendue de cultures maraîchères

 

 

 

 

 

 

 

 

 

  

 N'est-il pas beau celui-là ?

 

 

 

 

 

 

 

 Arrivée à Brscine vers 18h et comme prévu nous avons un peu de mal à trouver notre hébergement. Nous commençons par nous engager dans le village qui est à flanc de montagne donc rues très étroites avec un dénivelé impressionnant. On trouve enfin un monsieur qui nous indique où se situe la maison que nous cherchons, il faut redescendre sur la route principale et prendre la prochaine route à gauche. Facile, non, faut que je tourne ... sans faire tomber la moto !

Nous trouvons enfin notre maison et sommes récompensés par un accueil des plus sympathique, bières et gâteau maison nous sont offert par notre gentille hôte.

Nous demandons à notre hôte si elle peut nous faire à manger, j'avais vu sur Booking qu'elle le proposait mais elle nous répond que non car elle doit partir. Nous lui demandons alors si nous pouvons nous rendre à Trsteno à pied pour aller manger au restaurant, c'est à 2.5 kms et là, elle nous répond qu'il ne faut surtout pas y aller à pied, le bord de route étant très dangereux, route étroite et beaucoup de circulation. Tant pis lui dit on, on va rester là et grignoter ce qu'il nous reste dans les sacoches.

Après installation dans notre chambre, nous allons explorer les alentours. 

 

 

 

 

 

 

 

La vue est vraiment top, aussi bien côté mer que côté montagne.

Et quand nous revenons à la chambre, la voiture de la propriétaire n'est plus là mais agréable surprise, elle nous a laissé un petit encas pour notre soirée. Vraiment très sympa.

 

 Le coucher de soleil sur la montagne et sur la mer

 

 

 

 

 

 

 

 et un superbe arc en ciel au dessus de la mer

 

 

 

 

 

 

 

 

 La petite terrasse où nous dégustons notre frugal repas du soir et où nous prendrons le petit déjeuner.

 

  

 Notre logement : Villa Ro-Ela à Brscine

 Superbe location, à recommander si vous passez par là.

 

 

 

 

 

 

Samedi 17 Juin

 

Dommage, nous repartons sans avoir revu la propriétaire qui n'était toujours pas revenu.

 

Toujours des nuages mais beaucoup moins menaçants que certains jours et que cette côte est belle.

 

 

 

 

Arrivée à Dubrovnik où nous pouvons garer les motos facilement par contre on descend dans la vieille ville et la remontée va être éprouvante si la chaleur arrive.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Nous allons visiter la galerie War Photo Limited crée par Wade Goddard pour exposer la photo de guerre. On y trouve une expo permanente sur la guerre du Kosovo et des expos temporaires sur d'autres zones de conflits. On en ressort un peu secoué mais enrichi.

Vues sur le vieux port.

 

 

 

 

 

 

 

 

En remontant vers les motos, vue sur les remparts que nous ne visitons pas vu le prix demandé et la foule de touristes.

 

 

 

 

 

 

 

Vue sur Dubrovnik en repartant. On distingue bien les toits roses. Lors de la guerre de 1991-1992, 5000000 tuiles furent endommagées et pour les remplacer, on fit appel aux fabriques de tuiles de la région Toulousaine qui en fournirent la moitié mais on s'aperçut que la couleur était différente, les tuiles de Dubrovnik sont couleur miel tandis que les toulousaines sont couleur rose.

 Sur la route 

Arrêt pique nique et monument en souvenir de la guerre.

 

 

 

 

 

 

 

 

Arrivée dans les bouches de Kotor, paysage sublime.

  

 

 

 

 

 

 

Comme nous avons passé la frontière assez facilement, les motos peuvent remonter les files, nous nous arrêtons à Risan boire une petite bière au bord de la mer.

 

 

Arrivée à Perast en milieu d'après midi pour y séjourner 2 nuits. Nous partons à pied explorer le village et ses alentours.

 Au cours de la promenade, nous admirons un pécheur qui pêche au carrelet comme sur l'océan et découvrons le club local de pétanque lyonnaise.

  

 

 

 

 

 

 

Au Konoba Skolji, dégustation d'agneau cuit lentement sous cloche au feu de bois, un délice dégusté sur une terrasse ombragée face à la mer. Le chat s'en lèche les babines. 

  

 

 

 

 

 

 

 

 Le port de Perast de nuit

Ce soir, nous dégustons une bière sur la terrasse de notre maison et y rencontrons 2 bordelaises avec qui nous passerons la soirée. Elles se déplacent avec les transports en commun et vont visiter le nord du Monténégro. Nous parlons beaucoup de la politique de la région Nouvelle Aquitaine car l'une d'elle est la secrétaire du président de région, Alain Rousset, ancien président du Limousin.

Vu depuis le parking de notre maison d'hôte.

BellaVistaZmusik Guesthouse

Famille très sympa avec 2 charmants bambins et un chien fort sociable.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dimanche 18 Juin

 

 Aujourd'hui, direction Kotor puis Cetinje par "la serpentine", route panoramique incontournable pour tout motard. Seulement, voilà, pas indiquée dans Kotor et sans GPS, nous ne la trouvons pas !...

Tant pis, nous allons à Cetinje par Budva que je voulais voir également. Grande route sans intérêt et Budva, le saint tropez du Monténégro très prisé des russes, à fuir de toute urgence.

Heureusement la route est bien plus tranquille lorsque nous bifurquons vers Cetinje et longeons le parc national Lovcen.

 

Nous arrivons pour pique niquer à Cetinje et allons pouvoir nous renseigner où débute exactement cette route "Serpentine". Pas simple car peu de gens parle anglais et ont du mal à comprendre ce que nous cherchons. 

 

 

 

 

 

 

 

 Nous la trouvons enfin et allons la prendre dans l'autre sens. Ce sont une trentaine de virages en épingle à cheveux sur une vingtaine de kms avec des pentes parfois abruptes, vu ma crainte dans les descente, j'aurais largement préféré la prendre depuis Kotor. Vu l'allure où je vais descendre, je profiterais du paysage.

 Et cela vaut vraiment le coup d'œil. Les vues sur les baies sont époustouflantes.

   

 

 

 

 

 

 

 

    

 

 

 

 

 

 

 Nous mettons 1h1/2 pour faire la quarantaine de kms mais les arrêts photos sont obligatoires.

 De retour à Kotor, nous visitons la vieille ville très belle mais que de touristes !.... 

L'église Saint Luc datant de 1195.

Les bateaux de croisière déposent leur 5000 passagers et dans les rues, ce ne sont que des groupes qui suivent un drapeau. Jusqu'à aujourd'hui, nous n'avions pas trop rencontrés de monde même lors des visites des villes, mais là, des français partout .... 

 

  

 

 

 

 

 

 

Sur les photos ci dessous, on aperçoit l'impressionnante muraille qui grimpe sur le flanc du mont Lovcen. Longue de 4,5kms et haute de 20 m, elle entoure Kotor. Nous sommes juste aller sur les remparts coté port qui sont accessibles gratuitement. 

  

 

 

 

 

 

 

 On peut avoir quelques belles surprises sur les berges de la rivière Skurda.

 

Et un petit tour sur les quais pour apercevoir quelques beaux voiliers.

 

Mais c'est l'heure du réembarquement sur les bateaux de croisière, il y a donc foule là aussi alors nous fuyons Kotor et rentrons à Perast beaucoup plus calme.

Et ce soir, nous mangeons italien au Locanda, terrasse en bord de mer.

Puis il est temps d'aller nous occuper de notre itinéraire pour demain et de repérer notre prochain hébergement à Mostar.

 

Lundi 19 Juin

Départ assez matinal car même s'il y a moins de 200 kms jusqu'à Mostar, nous devons traverser 2 frontières, celle entre le Monténégro et la république Serbe puis celle entre la république Serbe et la fédération de Bosnie-et-Herzégovine et nous voulons arriver en début d'après-midi pour avoir le temps de visiter Mostar.

En parlant de frontières, petit rappel de la géo-politique en Bosnie-Herzégovine. J'ai eu beaucoup de mal à comprendre ....

La Bosnie-Herzégovine, république fédérale est administrée par 2 entités autonomes, la république serbe de Bosnie peuplée en majorité de Serbes et la fédération de Bosnie-et-Herzégovine peuplée en majorité de Croates et de Bosniaques plus le district commun de Brcko. Ces 2 entités sont souveraines sur leur territoire et possède leur propre président, gouvernement, parlement et police. 

La religion la plus représentée en république serbe de Bosnie est l'orthodoxie de confession chrétienne tandis qu'en fédération de Bosnie-et-Herzégovine , c'est la confession musulmane qui est majoritaire.

Carte de la Bosnie-Herzégovine

 

 

 

 

En rose, la république serbe de Bosnie et en bleu, la fédération de Bosnie-et-Herzégovine

Passage de la frontière sans problème, nous traversons de magnifiques paysages mais aussi beaucoup de ruines de la guerre et de nombreux cimetières jalonnent la route.

Arrêt pique-nique au bord de la Bregava à Stolac.

Nous arrivons comme prévu vers 14h à Mostar et trouvons sans problème la rue de notre logement. A notre habitude, nous cherchons où stationner les motos avant d'aller frapper à la porte de notre hébergement, je remarque un petit parking un peu plus haut dans la rue et m'y dirige suivi par Dominique. 2 jeunes s'approchent alors et nous demandent des sous pour stationner, je refuse en leur faisant comprendre que l'on ne reste pas mais rien à faire, il a fallu leur donner une pièce !

Notre hébergeuse était désolée lorsque nous lui avons demandé si c'était normal, d'autant plus râlant qu'il y avait un superbe emplacement pour garer nos motos devant le logement. On se console en se disant que nous avions rendu heureux 2 jeunes, la fédération de Bosnie-et-Herzégovine n'est pas un pays très riche, par rapport à la Croatie, on sent bien la différence.

 

 

 

 

 

 

 

 

 Et nous partons explorer la vieille ville de Mostar. Nous avons toujours en tête les images des destructions de Mostar dans les années 1993-1994 mais la vieille ville a été reconstruite telle qu'elle était avant la guerre et a été inscrite au patrimoine mondial de l'Unesco en 2005.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 C'est un plaisir de déambuler dans ses ruelles avec les nombreuses échoppes. 

  

 

 

 

 

 

 

 

Il reste tout de même des stigmates de la guerre, des façades criblées de trous de balles et on sent ici aussi que la blessure n'est pas refermée.

  

 

 

 

 

 

 

 

 Drapeau de la Fédération de Bosnie-Herzégovine qui sert également pour le pays de la Bosnie-Herzégovine.

 

 

 

 

 

 Ci dessous, le petit pont construit en 1558 par les Turcs. Effondré en 1999 suite à des inondations, il a été reconstruit grâce à des fonds de l'Unesco et du Luxembourg. Son arche mesure 8,56m et à une hauteur de 4,15m. De nombreux restaurants avec de mignonnes petites terrasses au dessus de la rivière, la Radobolja, petit affluent de la Neretva.

  

 

 

 

 

 

 

 

 

Et le Vieux-Pont vu depuis les bords de la Neretva. Construit entre 1557et 1566, bombardé et détruit par les Croates le 9 Novembre 1993 et reconstruit à l'identique entre 2001 et 2004. Son arche mesure 28,20m et à une hauteur de 27m, ça grimpe sévère pour le traverser !

Nous avons admiré les jeunes bosniens qui sautent depuis le pont. Ils demandent aux passants de l'argent et lorsqu'ils estiment en avoir réuni suffisamment, ils effectuent le saut de l'ange dans la Neretva, spectacle impressionnant.

 

Vues de la rue principale du vieux Mostar.

  

 

 

 

 

 

 

 

 

Diner au Konoba Taurus où nous nous sommes régalés d'un plat traditionnel.

 

 

 

 

 

Bonne idée de coucher à Mostar, la nuit, avec les illuminations, c'est magique et la foule s'est dispersée.

  

 

 

 

 

 

 

 

 Notre logement avec emplacement pour garer les motos et petit déjeuner en terrasse : Guesthouse Aurora.

  

 

 

 

 

 

 

 

Mardi 20 Juin

 

Départ pour Sarajevo après un bon petit déjeuner servie en terrasse.

Les paysages sont toujours magnifiques et très peu de circulation sur des routes sympathiques à souhait en moto.

  

 

 

 

 

 

 

 

Mostar - Sarajevo, seulement 130 kms et nous n'en sommes plus très loin. Les panneaux sont tous inscrits en écriture latine et cyrillique, dépaysement garanti.

Après avoir trouvé notre logement du jour, nous posons nos affaires et nous installons en terrasse pour boire un demi bien mérité car il fait chaud, très chaud. Et là, mauvaise surprise, l'hôtel-restaurant ne sert pas d'alcool ni de bières ...  Après la guerre et les accords de Dayton, en 1998, on recensait 78,2% de bosniaques, musulmans, beaucoup de serbes étant partis ou ayant été rattachés à la République Serbe de Bosnie. 

Sarajevo, depuis l'âge de 10 ans et la rencontre d'une troupe folklorique dans le parc de la préfecture de Tulle, je rêvais d'y aller, j'y suis enfin et la première impression n'est pas très bonne....

Nous sommes un peu loin du centre ville, ne voulons pas reprendre les motos et appelons donc un taxi qui nous dépose à l'entrée du quartier de Bascarsija, sur la place Sebiji.

C'est un quartier typiquement Ottoman avec beaucoup d'échoppes attrape-touriste. Là encore, assez déçue !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 Heureusement, en voyage, il y a toujours des surprises ... Là c'est le son d'une cornemuse qui nous interpelle !

Que faisait il là accompagné d'un officiel ? .... nous ne le saurons jamais.

 

 

 

 La mosquée impériale construite en 1462, la plus ancienne de la ville.

   

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Monument de la flamme éternelle dédié aux victimes de la 2e guerre mondiale inauguré le 6 Avril 1946.

 La date du 6 Avril marque l'histoire de Sarajevo : 1er jour des bombarsements de la ville en 1941, jour de la libération en 1945 et date retenue comme le 1er jour du siège de la ville en 1992.

 

 

 

 

La cathédrale de la Nativité-de-la-Mère-de-Dieu  

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

et des bancs extras pour éviter qu'ils soient sales

  

 

 

 

 

 

 

 

Le pont Latin (Latinska Cuprija) construit en 1565, le 2e plus vieux pont de la ville parmi les 26 que comptent la ville. C'est juste au Nord cde ce pont qu'eu lieu le 28 Juin 1914 l'assassinat de l'archiduc François-Ferdinand d'Autriche par Gavrilo Princip. De 1918 à 1992, il fut appelé pont Gavrilo-Princip car les autorités yougoslaves (royales puis socialistes) pensaient que l'assassin était un héros. 

 

 

 

 

 

 

 

Après un rapide casse croute et un demi, nous rentrons à l'hôtel en taxi.

Sarajevo est la capitale officielle de la République Serbe de Bosnie mais étant enclavée dans le territoire de la Fédération de Bosnie-et-Herzegovine, c'est Banja Luka qui de facto est la capitale de la République Serbe de Bosnie.

Déçue par la visite de Sarajevo, j'en attendais sans doute trop, nous verrons demain si Banja Luka nous ravit plus.

 

 L'Hotel Drina Premium

 

 

 

 

 

Mercredi 21 Juin

 

Après le petit déjeuner pris en terrasse de l'hôtel, nous partons pour Banja Luka.

Autoroute pour sortir de Sarajevo

Les paysages sont toujours très montagneux et très verts. Un superbe pont en bois qui enjambe la Bosnie, une belle rivière. La tentation est grande de l'emprunter mais la confiance nous manque ....

  

 

 

 

 

 

 

 

 Et soudain, au détour d'un virage, un ensemble gigantesque qui semble être une église. Arrêt obligatoire pour essayer d'en savoir un peu plus. A droite de l'édifice, un autre bâtiment qui fait penser à un lieu pour accueillir des pèlerins.

C'est le Podmilačje Christianity Center. Ce site fut considéré comme "Le Lourdes des Balkans" car de nombreux miracles y eurent lieu. Au XIIIe siècle, c'était un sanctuaire, et en 1416, une petite église y fut construite. Contrôlée par les Franciscains, elle continua d'accueillir des pèlerins surtout après 1645 car une cinquantaine de miracles furent recensés. Mais elle fut rasée en 1992 par l'armée Bosno-Serbe. Lors de sa reconstruction, fut lancé le projet d'un édifice plus contemporain et pouvant accueillir plus de fidèles. Et c'est en 2003 que le bâtiment est sorti de terre pour être consacré en 2010.

  

 

 

 

 

 

 

 Œuvre de l'architecte slovène Marko Music.

 Le mur sud, largement ajouré, laisse passer la lumière dans la nef de 3000 m2 puis monte en spirale pour former le clocher qui atteint 62m de hauteur.

Le sanctuaire est conçu pour accueillir plus de 100000 fidèles à la Saint Jean dans l'église moderne et sur le grand parvis en herbe doté d'un autel en plein air.

 

 

Le cadre est agréable, nous en profitons pour pique-niquer à l'ombre et faire le plein de nos gourdes. 

Nous suivons la rivière Vrbas et juste après l'avoir franchi, une auberge nous appelle pour prendre notre café. Les villages n'étant pas nombreux le long de la route, nous nous arrêtons et commandons 2 cafés. Ouah, faut s'accrocher, c'est du vrai café turc mais pas bon !  

Par contre la vue est superbe même si elle est un peu gâchée par l'abondance de plastique sur les bords de la rivière.

  

 

 

 

 

 

 

 

 Ah, faut une bonne vue pour repérer notre direction, trop d'information tue l'information!

Nous arrivons en milieu d'après-midi à Banja Luka, trouvons très facilement notre hôtel et pouvons partir visiter la ville.

 

Là, on se sent bien à l'étranger, tout est en cyrillique à part les pubs bien sûr.

On passe devant l'office de tourisme et rentrons demander un plan de la ville. Le jeune homme est motard et du coup, on discute un petit moment avec lui. 

 

 

 

Nous flânons dans la rue commerçante, Gospodska ulica, mais de nombreux magasins sont déjà fermés, il n' est pourtant pas très tard, autour de 17h.

Une des églises orthodoxes serbe sur le chemin du château.

Un des plus ancien édifice de Banja Luka, la forteresse Kastel qui est sans doute d'origine romaine mais réorganisée après la conquête ottomane au XVe siècle. Cet ensemble militaire fut renforcé de 1712 à 1714 et agrandie dans l'esprit des travaux de Vauban. Il a pris la forme d'un trapèze allongé avec murailles, bastions, tours et douves. Aujourd'hui, on y trouve des aires de jeux pour enfants, bars et restaurants.

  

 

 

 

 

 

 

La cathédrale  du Saint-Sauveur, à l'architecture néo-byzantine, fut édifié entre 1925 et 1929. Ses murs sont constitués d'une couche extérieure de travertin rouge et jaune venant de Mésopotamie et renforcés de béton et de briques. Le dôme qui s'élève à 22,5m est constitué d'acier recouvert d'or. Le clocher, lui, s'élève à 47 m.

  

 

 

 

 

 

 

Sur les conseils du gars de l'office de tourisme, nous avons diné au "Retoran Kazamat" à l'intérieur de la forteresse. Beau cadre et belles assiettes.

 

 

Hotel Slavija avec endroit pour garer les motos.

 

 

 

 

 

Jeudi 22 Juin

Aujourd'hui, nous passons 2 frontières puisque nous quittons la République Serbe de Bosnie,  traversons un bout de Croatie avant de rentrer en Slovénie pour rejoindre notre hébergement. Lors de l'élaboration du parcours, nous avions prévu 2 nuitées à Zagreb, capitale de la Croatie, avant le retour en Italie mais à Sajarevo, nous avons décider de visiter Ljubljana plutôt que Zagreb et de passer la 1ere nuit slovène dans un gros village.

Pas de photo ce jour, est ce dû à la fin du road trip qui approche ?....

Pas mal de galères pour trouver notre hébergement, heureusement nous sommes arrivés en milieu d'après-midi. Il a fallu d'abord trouver comment on rentrait dans Brezice, en effet, nous étions sur une route parallèle à l'autoroute, très étroite et nous avions l'impression que les kilomètres défilaient et que nous nous éloignions du bled, plusieurs arrêts furent nécessaires pour consulter Google map sur le téléphone et enfin trouver l'entrée de la petite ville. C'est la première fois que le Tomtom nous manquait vraiment !

Puis, il faut trouver la rue de notre hébergement, et la galère continue, la rue est barrée, il y a des tables, des bancs et une estrade installés sur la chaussée, peut être un concert ce soir ? youpi. Avec les sens interdits, nous tournons et virons dans les rues étroites sans parvenir à retrouver notre rue ....enfin en demandant, nous y parviendrons. Et là, le pub dans lequel se trouve notre chambre est fermé comme tous les magasins autour. Nous téléphonons donc mais là encore, personne, il faudra quelques appels avant d'avoir notre hôte au bout du fil !

Enfin installés dans notre chambre et les motos garés à l'arrière du pub, nous pouvons partir explorer le village. Premier arrêt, au bar juste à côté qui lui est ouvert.

et première bière slovène, il fait très chaud.

En discutant avec la dame du bar qui parle un peu le français car ayant vécu 2 ans à Paris, elle nous explique qu'en Slovénie les magasins ferment tôt dans l'après-midi et que le travail s'arrête pour tous au plus tard à 16h pour permettre aux gens de s'occuper de leur famille et surtout de faire du sport.

 

Au cours de notre promenade, nous remarquons effectivement que les gens sont très souriants, cools et pas du tout stressés.

 

 

 

 

 

Nous entendons de la musique provenant d'une cour intérieure, des gens rentrent et sortent, nous nous avançons et assistons à une remise de diplômes d'une école ou d'un collège mais malheureusement les intermèdes musicaux sont finis.

Le choix pour diner sera vite fait, nous ne trouvons qu'une seule pizzeria d'ouverte mais nous y mangeons très bien.

Assis en terrasse dans le seul bar ouvert pas trop loin de notre chambre, nous avons la surprise de voir un renard traverser 2 fois la rue. Apparemment, il n'y a que nous que cela étonne.

Nous rentrons pas trop tard à la chambre pour bien repérer le chemin pour arriver à notre logement à Ljubljana demain. Même si c'est une des plus petite capitale européenne, cela reste une grande ville.

 

 

Splavar Rooms, pub-hôtel.

 

 

 

 

 

 

Vendredi 23 Juin

 

Arrêt à la station service à la sortie de Brezice pour faire le plein mais surtout acheter nos vignettes pour les autoroute slovènes. Ce fut un peu laborieux de faire comprendre à la demoiselle de la station que nous voulions 2 vignettes car nous avion 2 motos !

Nous passons par Novo Mesto, berceau de toutes les Twingo à partir des Twingo II. Elles sont construites dans l'usine Revoz appartenant à 100% à Renault.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

L'arrivée à notre hébergement de Ljubljana se fera sans problème et nous pouvons prendre possession de l'appartement dès 13h. Notre hôte n'étant pas là, nous sommes accueillis par une charmante dame qui nous fait garer les motos dans sa cour fermée et nous remet les clés du studio. Magnifique appartement avec le frigo plein pour nous permettre de casse-crouter et de prendre le petit déjeuner demain matin. La location était un peu chère mais nous en avons pour notre argent et en plus il est à 10mns à pied du centre ville. 

Dés le casse-croute avalé, nous partons visiter Ljubljana par le pont des dragons. Le dragon est le symbole de la ville et orne son blason. Il parait que si on n'est pas photographié avec l'un d'eux, on a pas visité Ljubljana. La légende raconte que Ljubljana a été fondé par Jason qui après avoir volé la Toison d'Or au roi Eétès a pris la fuite avec les Argonautes à bord d'un bateau, remonté le Danube et la Sava jusqu'à la source de la Ljubljanica (rivière qui traverse Ljubljana) où il s'est battu avec un dragon et l'a tué.

  

 

 

 

 

 

 

 

Visite du marché central où les Ljubljanais aiment se retrouver et c'est vrai qu'il y a foule.... Ce marché est composé du marché de plein air sur les 2 grandes places et du marché couvert entre les 2 places. on y trouve également des petits restaurants et des kiosques de cuisine de rue. Une ambiance très particulière, chaleureuse et dépaysante, nous nous y sentons biens.

Nous tombons sur une brochette de voitures garées dans une des rues qui donne sur la place Preseren au cœur du centre historique. Nous admirons une Nissan Figaro et quelques autres belles voitures.

  

 

 

 

 

 

 

Nous arpentons les rues remplies de piétons et de vélos.

 Sur la photo de droite, on aperçoit le célèbre pont Tromostovje (Trois Ponts) réalisé par l'architecte de renommée mondiale  Joze Plecnik qui a conçu la planification urbaine du centre ville à partir des  années 1920.

 

 

 

 

 

 

 

 

Il est est fort agréable de se promener sur les bords de la rivière Ljubljanica.

A droite, l'église franciscaine avec sa remarquable façade rose.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 Les rues piétonnes du centre ville incitent à les découvrir et à admirer leur architecture.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 Les 2 clocher de l'église franciscaine et un plan de Ljubljana.

 

 

Chance, tous les Vendredis, de mi-Mars à fin Octobre, la place Pogacarjev accueille le marché alimentaire où les chefs des restaurants slovènes préparent des plats du monde entier.

On peut s'assoir sur les bancs et les tables en palettes qui sont installés pour l'occasion. Je mange ....

 

Ljubljana est une capitale qui me reconcilie avec la visite de ville lors de road trip. Ses habitants sont souriants et chaleureux, il semble faire bon vivre ici. 

Beaucoup de verdure également dans toute la ville, ci dessous, une cour intérieure que nous voyons depuis la fenêtre de la cuisine où nous sommes.

 

 

  

 Alpino

 

 

 

 

 

 

 

Samedi 24 Juin

 

Nous décidons de rester jusqu'en début d'après-midi à Ljubljana.

Après avoir rechargé les motos que nous laissons dans la cour, nous partons visiter le château.

Les couleurs de la ville.

 

 Il commence à faire chaud alors nous prenons le téléphérique pour y monter.

 

 

 

 

 

 

 

C'est un château médiéval situé au sommet de la colline qui domine le centre ville. Le lieu où il est implanté est habité depuis 1200 ans avant JC. Le château actuel, garni de tours est construit entre 1485 et 1495. Il devait servir à défendre la maison d'Autriche de l'invasion ottomane et des révoltes paysannes. Aux XVIIe et XVIIIe siècles, il devient un arsenal et un hôpital militaire. Sous Napoléon, il est endommagé et en 1815, la ville redevient Autrichienne et le chateau sera une prison jusqu'à la fin de la seconde guerre mondiale.

La tour principale date de 1848. Elle est alors habité par un garde qui doit tirer un coup de canon pour avertir la ville en cas de danger.

 

 

 

 

 

 

 

 

C'est de cette tour que l'on peut profiter de très belles vues sur Ljubljana et ses alentours jusqu' aux alpes.

 

 

 

 

 

 

 

  

 

 

 

 

 

 

 

  

 

 

 

 

 

 

 

Les slovènes aiment bien les maquettes !

A midi, des sonneurs jouent du haut de la tour.

 

 

 

 

 

 

 

 

 Pourquoi une fontaine en kangourou au cœur de Ljubljana ? Mystère mais elle attire beaucoup de curieux ...

 

Retour sur la place du marché, en ce Samedi matin, où il y a plein de petits producteurs et aussi des associations qui tout en se faisant connaitre, animent le marché.

Et nous apprenons que demain, c'est la fête nationale avec plein de concerts dans les rues, dommage qu'il faille partir!

 

 

 Les moineaux aussi ont chaud et pas farouches, ils viennent prendre leur bain à coté de nous.

 

 

 

 

 

 

 

 

Bon, il faut bien quitter cette belle ville. Même si nous n'avons qu'une centaine de kms à parcourir, l'arrivée au camping m'angoisse un peu ... Après 17 jours, saurons nous retrouver directement le chemin à la sortie de l'autoroute ou allons nous encore galérer ?

La campagne slovène est magnifique, c'est vraiment un pays où j'ai envie de revenir pour mieux le découvrir.

Sans nous tromper, nous retrouvons le camping, le van et la remorque.

 

Nous transvasons toutes nos affaires des motos dans le van et les chargeons sur la remorque.

Demain, une longue route nous attend, il faudra donc partir le plus tôt possible.

 

 

 

 

 

Dimanche 25 Juin

 

Une journée sur l'autoroute .... Et même s'il y a moins de camions que la semaine, il y a beaucoup mais beaucoup de trafic . Tous les italiens prennent l'autoroute le Dimanche, incroyable.

 C'est beau l'Italie même depuis l'autoroute, les vignes et les Alpes en arrière plan

 

 

 

 

 

 

 

et les villages 

 

 

 

 

 

 

 

Dernier arrêt en Italie avant le tunnel de Fréjus, il est aux alentours de 18 h et vu l'heure, nous hésitons entre prendre le tunnel ou le col du Mont Cenis puis aller jusqu'à Saint Jean de Maurienne ou retourner au camping de Modane. 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Après un coup de téléphone au gérant du camping pour s'assurer qu'il a de la place, nous reprenons le tunnel de Fréjus, au diable l'avarice ! Cela nous fait gagner une heure de route.

Le camping s'est bien rempli mais nous trouvons sans problème un emplacement pour le van et la remorque.

 

 

 

 

 

 

 

En admirant le coucher de soleil sur les montagnes, nous nous disons que nous ne sommes pas à un jour prêt et que demain, nous allons faire un peu de moto dans ce paysage grandiose.

 

Lundi 26 Juin

 

Ciel toujours aussi bleu, vraiment un temps à aller rouler en moto.

Ci dessous les vestiges du fort du Replaton au dessus de Modane.

 Nous décidons de monter au col du Mont Cenis. A Lanslebourg, nous voulons nous arrêter boire un café à la terrasse de  l'hôtel où nous avions couché lors de notre descente au GP de Misano. Il se situe au carrefour des routes du col du Mont Cenis et du col de l'Iseran. Mais là, mauvaise surprise il est fermé, sans doute une suite du Covid .... C'était pourtant un très bel hôtel-restaurant avec garage pour les motos et les vélos.  

 

 

 

 

 

 

 

 Vue sur le lac du Mont Cenis et le massif de la vanoise

 

 

 

 

 

 

 

 Nous mangeons dans une des auberges de montagne et visitons le jardin alpin pour digérer avant de reprendre les motos pour aller au moins jusqu'à Bonneval sur Arc, village typique avec ses maisons en pierre et en bois. Situé à plus de 1800m d'altitude, c'est le dernier village avant d'attaquer le col de l'Iseran.

 

N'ayant jamais pris le temps de nous y arrêter, aujourd'hui, nous garons les motos à coté de plein d'autres motos, posons casques et blousons et là, j'aperçois une silhouette qu'il me semble connaitre. Mais oui, ce sont bien Gilles, Gégé, Jean-Pierre Bondu et Christine qui sont là aussi, bon, pas en Voxan, mais c'est quand même un grand plaisir de les voir et nous visitons le village en leur compagnie. Gégé et Gilles proposent de boire un coup ensemble, à Lanslebourg, nous nous y retrouvons donc mais vu l'heure et la route qu'ils leur reste à faire, nous discuterons encore un bon moment mais nous n'irons pas boire un coup. 

 

 Sur la route du retour, nous nous arrêtons admirer la barrière de l'Esseillon. 

Ce sont 5 forts construits sur la largeur de la vallée au début du XIXe siècle par le royaume de Piémont-Sardaigne pour se protéger de la France alors ennemie. L'ensemble fermait l'accès au passage entre la France et le Piémont et contrôlait la route royale du Mont Cenis.

C'est en 1860, lors de l'annexion de la Savoie à la France qu'ils sont devenus patrimoine national. Aujourd'hui, 3 de ces forts sont restaurés.

 

 

 

 

 

 

 

 Puis retour au camping pour recharger les motos sur la remorque et être prêt à partir demain matin.

 

Mardi 27 Juin

 

Bon, faut bien rentré à la maison mais on va prendre les nationales au moins pour la traversée des Alpes, on veut encore profiter des paysages.

Tout se passe bien jusqu'à l'entrée de Chambéry et là, les choses se compliquent .... je suis les panneaux indiquant La Tour du Pin hors autoroute, puis d'un seul coup, plus de panneaux indicateurs et on se retrouve dans le centre ville de Chambéry avec bien sur les sens interdits, les rues étroites, enfin le bonheur avec un trafic et une remorque !

Nous mettons presqu'une heure à s'extirper de cette ville.

Le reste de la route jusqu'en Corrèze se passe bien et nous retrouvons nos pénates vers 20h.

Une petite bière italienne pour se croire encore un peu ailleurs.

 

 

 

 

 

 

 

Super road trip.

Mes coups de cœur: le Monténégro et la Slovénie.