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Par Voxan19 le 23 Février 2021 à 17:51
Vendredi 2 Septembre 2016
Et hop, c'est parti pour un petit tour de moto ...
Direction l'Italie, le GP de Misano et le Stelvio.
13h 00, motos chargées, nous ne nous posons pas trop de questions et partons par l'A10, puis l'A6. Quelle erreur, nous allons mettre plus d'une heure et demi pour faire 70 kms, de Palaiseau au péage de l'autoroute, 2 accidents et des travaux, des travaux ....
A cette allure, on est pas arrivés !....
Nous avons 300kms à faire et aurions du arriver vers 16h30. En fin de compte, nous arriverons vers 18h !
Installation dans la chambre d'hôte "Datcha bourguignonne" à Maconge, Cote d'Or.
Puis petite promenade le long du canal de Bourgogne à Pouilly en Auxois, très mignon, et diner au restaurant "La Poste".
Samedi 3 Septembre
Aujourd'hui, direction les Alpes.
Quel plaisir de retrouver ces belles montagnes.
La route sous le soleil est fort agréable.
Nous faisons étape à Lanslevillard, au pied du croisement des routes pour le col de l'Iseran et le col du Mont Cenis.
La vue depuis la chambre, y a plus malheureux ...
Dimanche 4 Septembre
Ce matin, on prend la route du col du Mont Cenis. Première fois que je vais le faire en moto en tant que pilote, heureuse.
Notre premier grand col du périple.
Un temps magnifique nous incite à prendre notre temps
Le lac du Mont Cenis
Italie, nous voici.
Arrivée sur Suse avec les chamois, ah non, les chèvres qui batifolent dans les rochers.
Dans la région d'Asti, les vignobles à perte de vue.
Arrivée en fin d'après-midi à Campo Ligure. petite ville entre les collines de Ligurie avec un centre aux ruelles étroites et bordées de maisons anciennes. Petite promenade au bord de la rivière qui la traverse.
Et premier diner italien, des pates, des pates, mais pas des panzanis .... des italiennes !
Nous dormons au Bed & Breakfast "Nonno Toni".
Lundi 5 Septembre
Le pont de Campo Ligure, il semble très ancien mais a été refait de nombreuses fois car souvent emporté par les crues de la rivière.
Quelques photos de Campo Ligure avant de repartir.
Nous prenons l'autoroute pour traverser Gènes. La rumeur veut que les autoroutes italiennes soient dangereuses à cause de la conduite des italiens. Après quelques kilomètres, en moto, nous nous sentons rassurés. Certes, ils suivent de très prés, "collent au cul" mais une fois ceci compris, ils ne sont pas plus dangereux que les français. Pour arriver tôt à La Spezia, nous continuerons par l'autoroute.
De magnifiques paysages au détour de la route.
Arrivée sur La Spezia en début d'après-midi.
Nous avons quelques difficultés à trouver notre chambre d'hôte situé sur les hauteurs mais finirons par y arriver.
Une fois les affaires déposées, nous descendrons en ville pour nous promener, visiter un peu et nous renseigner auprès de l'office de tourisme sur les moyens de visiter les Cinq Terre.
La Spezia, plus grande base navale d'Italie est située dans le golfe des poètes.
Vue de nuit depuis notre gite.
B&B "88 miglia", un lieu magique par sa situation et un accueil très sympathique.
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Par Voxan19 le 23 Février 2021 à 18:06
Mardi 6 Septembre
Aujourd'hui, visite des Cinq Terres.
Ce matin, se pose le problème de descendre à la gare de La Spezia car nous voudrions laisser les motos ici. Les bus desservent mal ce coin, heureusement, nous déjeunons à coté de 2 jeunes françaises qui nous proposent de nous déposer à la gare, super.
Nous avons acheté la carte qui permet de prendre le train avec trajets illimites entre les 5 villages, la voie ferrée date du XIXe siècle.
Les 5 villages des Cinq Terre datent du début du Moyen-Age.
Suite à des précipitations records en 2011 et des crues terribles, une grande partie des sentiers reliant les villages est toujours fermée.
Premier arrêt : Riomaggiore, le plus grand des 5 villages. C'est de là que part le sentier côtier, tronçon très et trop fréquenté encore en cette saison.
Beaucoup de charme dans ses ruelles aux maisons de couleur pastel et joli petit port.
le train qui nous emmène au village suivant
Manarola, réputé pour son vin blanc doux, le sciacchetra.
C'est le village qui possède le plus de vignes. Très proche de Riomaggiore, 850 m, il est lui aussi très fréquenté.
Corniglia est situé sur un éperon rocheux de 100m de haut.
Pour accéder au village depuis la gare, nous montons 377 marches en brique de Lardarina. C'est le seul des 5 villages à ne pas avoir d'accès direct à la mer.
Le vieux centre se compose de ruelles étroites et de maisons colorés à 4 étages.
Nous mangerons dans la rue ci dessous.
et prendrons le café face à ces magnifiques paysages.
Monterosso, le dernier des 5 villages en venant de La Pezzia et le plus facile d'accès en voiture.
ci dessous, vue sur Corniglia
Il est le seul à posséder une plage
Nous ne nous arrêtons pas à Vernazza car les train du retour à La Spezzia commencent à être bondés et nous ne voudrions pas rentrer à pied.
Ce soir, sur les conseils de notre hôte, nous allons diner dans un resto qui se trouve au dessus de notre chambre d'hôte. Un petit chemin très escarpé permet d'y monter à pied.
La vue depuis la terrasse du restaurant "Acadoleo".
Pour 25€ par personne, nous avons un menu dégustation terre et mer qui se compose de 10 plats typiques et innovants, apéritif et café. Un vrai régal.
Pour redescendre de nuit jusqu'au B&B, ce fut un peu plus épique.
Mercredi 7 Septembre
Départ par les petites routes pour Arezzo.
Peu après la sortie de la ville de La Spezia, nous longeons les carrières de Carrare. Le marbre brille de mille feux.
Puis nous traversons la région du Chianti avec ses beaux domaines et ses vignes à perte de vue. Ah le Chianti, souvenirs d'un voyage à Venise lors de années lycée.
Vers 17h, Arezzo est en vue.
Le centre ville a conservé son charme médiéval à l'image de la majorité des villes et villages toscans.
Arezzo a servi en grande partie de décor au film de Roberto Benigni "La vie est belle".
La Piazza Grande, toute en pente, inclinée de 10m est bordée par le palais du tribunal, le palais de la fraternité et la maison-tour des Laponi, peintre florentin de la Renaissance.
Comme à Sienne, il s'y déroule 2 fois par an une compétition de chevalerie entre quartiers, la Giostra del Saracino. C'est en pleins préparatifs puisqu' elle va se tenir Dimanche, 1er week-end de Septembre. Dommage que nous soyons au GP moto, cela doit valoir le coup d'œil.
B&B La Traccia où nous dormons ce soir. Un peu de mal à le repérer et à joindre son propriétaire qui n'habite pas sur place.
Jeudi 8 Septembre
11h15
Nous traversons les beaux paysages de l'Ombrie, région réputée pour ses truffes.
Pour passer dans la région des Marches, nous devons franchir les monts Sibyllins, barrière sauvage et déchiquetée.
Et un col de plus de franchi, La Bocca Trabaria, culmine à 1049m et sépare l'Ombrie des Marches, les provinces de Pérouse et de Pesaro et Urbino .
Endroit très sauvage mais superbe. C'est le départ du sentier pour la traversée des Apennins.
Collage d'un sticker VCF sur le panneau du col.
Arrêt obligatoire à Urbino où nous mangeons.
Outre la beauté de la ville inscrite au Patrimoine Mondial de l'Unesco, c'est la ville de naissance de Valentino Rossi et du peintre Raphaël qui y naquis en 1483.
C'est une ville fortifiée d'architecture Renaissance toute en brique ocre brun, au sommet d'une colline. C'est également une ville universitaire réputée.
L'arrière du Duomo
Le palais ducale
Les motos à l'abri des remparts.
Au revoir Urbano.
Nous ne sommes plus très loin de Tavullia et au détour d'un virage, que découvrons nous ? Le ranch de Valentino Rossi ! Superbe.
Apres avoir posé nos bagages au B&B "Casa del Tesoro", nous partons visiter Tavullia, ville de Valentino Rossi.
Nous sommes tout de suite dans l'ambiance, dés l'entrée du village, le panneau indique "Tavullia, terre de pilotes et de moteurs". Les lampadaires, les ronds-points sont recouverts de banderoles VR46, tout est jaune. Et la vitesse est limitée à 46 km/h dans le village !
La boutique du VR46 et la queue pour y entrer. Je ne suis pas seule à vouloir ramener un souvenir ...
Vu l'heure, une petite bière s'impose à la Pizzeria Da Rossi où nous reviendrons manger un peu plus tard.
Ce soir, il y a présentation des pilotes de la VR46 qui arrivent en bus.
Le "caffe Sport" vaut aussi le déplacement pour sa déco aussi bien extérieure qu'intérieure.
Nous sommes entrés dans une boutique tenue par une dame pas toute jeune et là, j'ai regretté de ne pas parler italien, elle racontait plein d'anecdotes entre autres sur les frasques de Valentino jeune.
Certaines années, le Jeudi soir, Valentino est présent mais cette année, nous n'aurons que les pilotes de la VR46, ici, Niccolo Antonelli.
Le "Dieu de Tavullia" ne parlera que sur grand écran.
Tavullia est vraiment à découvrir une semaine de grand prix, malgré la foule, il y règne une atmosphère calme et agréable.
Le B&B "Casa del Tesoro" où nous logeons, à quelques kms de Tavullia.
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Par Voxan19 le 23 Février 2021 à 18:23
Vendredi 9 Septembre
La voiture du propriétaire du gite, et non, il n'y a pas qu'en France que les Anglais investissent.
Aujourd'hui, direction Coriano pour visiter le musée consacré au regretté Marco Simoncelli, disparu tragiquement lors du GP de Sepang le 23 Octobre 2011.
La stèle toujours très fleuri et la moto d'un fan garée à coté.
Dans le musée, plusieurs salles retracent la brillante mais trop courte carrière de Marco. L'agencement et la décoration des salles ont été imaginées par le célèbre graphiste Aldo Drudi, graphiste des casques de Marco Simoncelli et de Valentino Rossi.
La Honda de GP500 et la Gilera 250 avec laquelle il a été champion du monde en 2008
La Honda RC212V et l'Aprilia 125
La collection de ses combinaisons et divers objets lui ayant appartenu.
Toute une série de dessins humoristiques.
Le monument "Every Sunday" qui allume une flamme de 3m pendant 58 secondes (N° de course de Simoncelli) tous les Dimanche.
Apres notre installation à l'hôtel à Gabicce Mare, nous laissons les motos et partons à pied vers Cattolica.
Son port.
Apéritif en terrasse, sous l'œil de Nico Antonelli, un des pilotes de la VR46
et l'intérieur du bar.
On fait de belles rencontres .... c'est aussi rare qu'en France une Morini Corsaro .
Pour traverser le torrent Tavollo entre Cattolica et Gabicce Mare, il y a une petite navette fort sympathique.
animée pour les enfants par un clown.
Un slip d'occasion !.....
Un bateau typique du coin.
Notre hôtel "Duparc Hôtel" où nous séjournons pour 3 nuits, le temps du Grand Prix.
Et notre copain le chat qui venait prendre le dernier verre de la soirée sur la terrasse avec nous.
Samedi 10 Septembre
Direction le circuit de Misano pour les essais du GP de San Marino. Nous sommes à une petite dizaine de kms, il fait super beau donc on y est pour la 3e séance d'essai des motos GP.
Il y a déjà du monde mais notre première surprise, c'est que le circuit est divisé en zones et que nous ne pourrons guère nous déplacer. Nous avons choisi d'être dans la zone des fans de Rossi, tribune Brutapela.
Valentino Rossi - Andréa Dovizioso
Scott Redding - Hector Barbera
Tito Rabbat et Dany Pedrosa Pol Espargaro
Alvaro Bautista Stephan Bradl
Aleix Espargaro Maverick Vinales
3e séance essais des Moto2
Franco Morbidelli Sandro Cortese et ?
Juste à coté de nous, des supporters de Nakagami et la tribune bien jaune déjà.
Takaaki Nakagami Alex Rins
Jonas Folger
Axel Pons Pause casse croute
Qualifications Moto3
Fabio Quartararo Livio Loi qui attend une roue
Résultats et grille de départ moto3 : 1-Binder ; 2-Bastianini; 3-Bulega
Résultats et grille de départ moto2 : 1-Zarco ; 2-Nakagami; 3-Baldassari
Qualification motos GP
Pol Espargaro Michelle Pirro
Valentino Rossi Hector Barbera
Marc Marquez Maverick Vinales
Carl Crutchlow Dany Pedrosa
Lorsque Rossi passe, tout le monde se lève ....
Résultats et grille de départ : 1-Lorenzo ; 2-Rossi; 3-Vinales
Une fois les essais finis, nous repartons par la campagne pour éviter les embouteillages et allons à Cattolica.
Encore des courses mais d'un autre genre, sont fous ces italiens mais ils ont l'air de bien s'amuser.
Beau matériel !
En allant boire un coup dans un des nombreux bars, nous nous retrouvons assis à cote du grand Marco Lucchinelli, champion du monde 500cc en 1981. C'était une de mes idoles dans ces années là.
Et gentiment, il nous a laissé prendre une photo. Merci Monsieur.
Dimanche 11 Septembre
Ca y est enfin installés dans notre tribune ....
Heureusement que nous sommes partis tôt de l'hôtel ce matin car il y a un monde fou. Nous avons laissé les motos au début de la via CA Raffaelli et même à pied, ce fut laborieux d'arriver à l'entrée des tribunes Brutapela ! Il y a bien sur beaucoup de motos mais aussi beaucoup de voitures.
10h30, les tribunes sont pleines, énormément de jaune mais aussi quelques taches rouges.
Course Moto 3
Maria Herrera chute lors du 2e tour, dommage ... et Quartararo se voit infliger une sanction pour avoir dépassé les limites de la piste au delà des vibreurs, 6 places en moins à l'arrivée !
Les derniers tours verront 2 belles bagarres, entre Binder et Bastianini pour la victoire et Bulega et Mir pour le podium.
Fin de la course, Brad Binder salue tandis que Fabio Quartararo discute avec Joan Mir.
1 : Brad Binder sur KTM - 2 : Enea Bastianini sur Honda - 3 : Joan Mir sur KTM
Course Moto 2
27°dans l'air, 37° sur la piste. Zarco fait le holeshot, au 3e tour, il commet une erreur et se retrouve 6e. A 12 tours de la fin, il est 4e, avec 6 secondes de retard sur Rins, 1er. A 2 tours de la fin, Baldassari, devant son public, passe Rins et gagne son 1er grand prix. Zarco finit 4e et garde la tète du championnat.
11h 20, le tour de chauffe des motos 2
Fin de la course
Johan Zarco Lucas Marini
Mattia Pasini Robin Mulhauser
Iker Lecuona
Résultats : 1 : Lorenzo Baldassari - 2 : Alex Rins - 3 : Takaaki Nakagami , tous sur Kalex
Les tribunes en attendant la COURSE, les motos GP, une ambiance de folie !
Course Moto GP
Lorenzo est parti 1er suivi comme son ombre par Rossi, au 2e tour, Rossi le passe en le touchant, la foule est en délire, on doit nous entendre jusqu'à Paris.
Chute de Lowes, pilote de WSBK, qui remplace Bradley Smith et vit un rêve.
A 9 tours de la fin, Pedrosa est dans les roues de Rossi, ça promet .... et à 7 tours de la fin, il passe Rossi qui ne pourra rien faire.
1 : Dani Pedrosa (Honda) - 2 : Valentino Rossi (Yamaha) - 3 : Jorge Lorenzo (Yamaha)
Le public debout pour applaudir tous ces merveilleux pilotes.
Rossi s'arrête devant notre tribune pour remercier son public.
Un pur moment de folie !
Le podium t'attend Valentino
Des passages sont ouverts en fin de grand prix et c'est extraordinaire de voir les spectateurs envahirent la piste pour aller jusqu'au podium, c'est un raz de marée jaune.
Il y a longtemps que nous n'avons plus ce droit là en France, dommage !
15h30, nous quittons la tribune et allons tenter de repartir assez vite pour aller faire trempette dans l'Adriatique.
Déjà faut revenir jusqu'aux motos, pas simple, même à pied, on arrive à faire du surplace ! Comme la rue est complètement bouchée, en sortant du parking, on part à droite vers la route à 2 voies qui nous ramène directement à Cattolica. Enorme erreur, nous restons coincés au grand rond point au moins 1h .... impossible de bouger, ça me rappelle les sorties du circuit de Charade dans les années 70 où l'on se retrouvait coincés par les motos arrivant dans l'autre sens.
On finira tout de même par s'en sortir et à 18h35 enfin dans l'eau ...
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Par Voxan19 le 23 Février 2021 à 19:03
Lundi 12 Septembre
Grand Prix finit, nous repartons vers le Nord, nous devons rejoindre Patrick, Enzo et madame à Bormio mardi soir pour finir la semaine ensemble.
Ce matin, direction Bologne. Nous passons tout près du circuit d'Imola mais ne nous y arrêtons pas.
Premier arrêt devant l'usine Ducati. Nous ne pourrons malheureusement pas la visiter, nous y étant pris trop tard pour réserver.
Nous irons juste boire un café dans le bar de la concession Ducati en face.
Les murs de l'usine retraçant la carrière de Ducati en compétition.
Second arrêt au musée Ferrari à Maranello
Que de belles voitures, mais pas assez spécialiste pour commenter les différents modèles exposés.
Mais on en prend plein les yeux.
Des voitures mythiques
Au volant d'une Ferrari, ouah, la classe jeune homme !
En milieu d'après-midi, Booking m'appelle pour me signaler que nous ne pouvons coucher au B&B réservé et nous envoie à une autre adresse dans Parme.
C'est une dame un peu âgée qui loue une chambre. Sa fille est venue nous accueillir et nous libère le garage pour que nous puissions y garer les motos. Elle parle un peu français par contre pas sa mère. Une fois la fille partie, la dame nous raconte beaucoup de choses auxquelles malheureusement nous ne comprenons pas grand chose ! Encore une fois quel dommage de ne pas parler la même langue.
Le vieux centre de Parme est très agréable avec ses rues pavées et plein de petites places.
Diner à la Trattoria del Tribunal. En revenant à notre chambre, nous nous arrêtons boire un demi à la terrasse d'un café. Et quelle n'est pas notre surprise de voir servi, avec les bières, une assiette de jambon de Parme et de fromage. Il parait que passer une certaine heure, c'est courant pour éponger la boisson. La serveuse est toute contente de parler en Français avec nous.
Mardi 13 Septembre
De Parme, nous devons traverser la Lombardie dont la plaine du Po, route toute droite fort ennuyeuse. Je vais être obligée de m'arrêter plusieurs fois pour nettoyer ma visière, pas à cause des moustiques mais de la pollution dans cette plaine. Vivement les Alpes !
Arrivée en fin de matinée à Brescia dont le centre ville vaut la visite.
Les petites rues du vieux centre.
Palazzo della loggia
Piazza Paolo VI
Sur cette place, la cathédrale, Duomo Nuevo et devant La Rotonda, le Duomo Vecchio, qui adopte le plan circulaire du Saint Sépulcre de Jérusalem.
Ouah, une Buell garée pas loin de nous.
14h00, Alpes en vue, que c'est beau.
A une soixantaine de kms de Bormio, mon Tomtom m'indique une petite route qui nous permet de raccourcir le trajet d'une vingtaine de kms. Go, la route a l'air sympa mais à la sortie de Monno, la SP81 fait un virage à presque 180°, je suis surprise, je pile et j'entend un bruit bizarre derrière moi... la Triumph est par terre ! Bon, pas de mal pour le pilote par contre le repose pied droit HS. Nous allons donc reprendre la grande route, plus prudent.
A 18h, nous arrivons enfin à Bormio et retrouvons Patrick, Enzo et Françoise.
Atelier réparation devant l'hôtel, 2 qui travaillent pendant que les 3 autres dégustent un apéritif.
Notre hôtel pour la nuit, l'hôtel "Baita Clementi"
Mercredi 14 Septembre
Grand soleil ce matin pour faire le mythique Stelvio, chouette.
Et c'est parti pour la montée vers les cimes, nous partons par la face ouest.
dans l'ordre, moi, pépé et Patrick
Premier arrêt pour profiter du paysage
On commence à apercevoir le Stelvio
Pour faire la montée du Stelvio par le coté des épingles, face est, nous bifurquons vers l'Umbrail Pass, plus haut col de Suisse.
L'Umbrail Pass est déjà une route très sympa et nous ferons quelques arrêts pour profiter du paysage
Puis nous passons à Mustair et Trafoi avec le Stelvio vu sous un autre angle.
Ouah, les lacets vus d'en bas, et c'est parti, nous attaquons cette superbe montée.
Cà monte dur, les lacets sont très serrés mais le revêtement est nickel. Au fil de la montée, la technique s'améliore.
Chacun monte à son rythme, le but est de se faire plaisir, pas de se faire peur.
Et Monsieur le président du VCF, pas peu fier sur sa Honda
Sommet atteint, et oui, on vient de monter ça.
Nous ne sommes pas tous seul, le plus dur est de trouver une place où poser sa moto sans risque.
C'est vrai que c'est beau ....
Nous sommes tous au sommet du col, chacun ayant pu garer sa monture.
On voit toutes sortes de machines au col ...
C'est l'heure d'aller se ravitailler mais avant nous allons coller le sticker du VCF sur le panneau du col.
Quoi de mieux que de déguster une saucisse frite devant un tel panorama. Nous prenons d'ailleurs notre temps.
14h30
C'est l'heure de repartir pour nous diriger vers Chiavenna où nous dormons ce soir.
Nous redescendons jusqu'à Bormio puis prenons la S301 pour passer par le Passo di Foscagno, 2291m.
Juste avant le col, une pause café est obligatoire vu l'enseigne de l'hôtel, bar, restaurant ! Il jouit d'un panorama superbe sur les montagnes et le lac de Foscagno.
Le col de Foscagno est le seul moyen d'aller à Livigno en restant en Italie. La communauté de Livigno était coupée de tout pendant les hivers jusqu'au dégel. C'est seulement à partir de 1952 que l'utilisation des chasse-neige ont permis de garder le col ouvert toute l'année.
Nous faisons un arrêt à Trepalle pour faire les pleins d'essence. Toute la commune de Livigno est une zone franche depuis 1538, statut obtenu à cause de son isolement mais qui perdure aujourd'hui. J'en profite aussi pour acheter quelques paquets de cigarettes.
Traversée de Livigno, on se croirait déjà en Suisse !
Au col de Livigno, 2314m, nous quittons la Lombardie pour entrer en Suisse dans le canton des Grisons.
Arrêt au bord du lac Blanc où nous apercevons les équipements ferroviaires pour le Bernina Express. C'est un train touristique de Pontresina à Tirano qui monte jusqu'à 2253m au Passo del Bernina avec des pentes à 7% et ce n'est pas un train à crémaillère.
La chaine de la Bernina où se trouvent les plus hauts sommets des Alpes orientales (plus de 4000m).
Passage à Saint Moritz connue pour son ensoleillement (322 jours par an) puis route superbe qui longe les lacs de Saint Moritz, de Champfer, de Silvaplana et de Sils et monte gentiment jusqu'au Passo del Maloja à 1815m d'altitude.
Par contre l'autre versant ne présente pas du tout le même paysage ! C'est une paroi rocheuse et nous plongeons littéralement dans la vallée ....
Et je trouve que même les photos n'arrivent pas à rendre compte de la raideur de la pente, on perd 400m en 4kms ...
Je n'ai pas le choix, faut que j'y aille .... J'ai peur en descente à pied, à vélo et en moto aussi !
Tant pis, ils m'attendront dans la vallée.
Enfin la vallée !
Nous longeons la rivière Mera jusqu'à Chiavenna où nous nous posons pour 2 nuits afin de rayonner dans la région.
Magnifique journée avec des paysages magnifiques sous un soleil radieux, il est temps de passer à l'apéro.
L'hôtel Aurora
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Par Voxan19 le 21 Février 2021 à 18:44
Jeudi 15 Septembre
Nous savons que le temps peut changer brusquement en montagne mais là, c'est pas bien ... Hier soir, le proprio de l'hôtel nous avait bien averti mais nous ne voulions pas le croire.
A 10h30, le ciel ne s'est pas éclairci, ce serait même le contraire !
A 11h, le ciel nous tombe toujours sur la tête, attendons encore un peu, ça va bien passer. On y croit fort !
A 11h30, les plus courageux s'équipent, enfin pas tous, Patrick se rend compte qu'il a oublié ses vêtements de pluie en région parisienne. Nous, on les regarde faire mais pas de gout à partir sous cette flotte, nous irons faire un tour à pied dans Chiavenna et on verra cet après-midi.
11h55, après avoir emprunté des parapluies à l'hôtelier, on danse sous la pluie. Mais cela n'a pas l'effet escompté...la pluie redouble
alors c'est à pied que nous partons tous faire un tour dans Chiavenna
et décidons de trouver un petit resto pour se remonter le moral.
Celui-ci, nous parait sympathique pour déguster des pates et de la charcuterie de la région.
14h
En début d'après-midi, le ciel se dégage un peu, on peut même apercevoir les montagnes qui nous entourent.
Chiavenna est une petite ville lombarde de 7500 habitants située à une quinzaine de kilomètres du lac de Come.
Vu l'amélioration des conditions atmosphériques, nous décidons d'aller jusqu'au lac de Come et faisons halte à Varenna.
La promenade au bord du lac est très agréable.
Les petites ruelles du village sont aussi très pittoresques.
Et le taxi-boat attend les clients pour traverser le lac.
Après diner, petite promenade digestive le long de la rivière à Chavienna et son église illuminée.
Vendredi 16 Septembre
8h30
Le ciel est un peu plus dégagé qu'hier matin mais il reste quantité de nuages ....
Au revoir Chiavenna, direction Andermatt.
Aujourd'hui, très peu de photos ...
10h15
Montée vers le SlugenPass à 2117m. Situé à la frontière italo-suisse il relie les hautes vallées de Sluga et du Rhin.
Très belle route de montagne avec de nombreux tunnels et lacets. Entre Chiavenna et Splugen, 40kms, il y a 72 virages en épingle à cheveux lors de la montée et de la descente. Inutile de dire que nous avons rapidement perdu de vue Patrice et Patrick, beaucoup plus à l'aise que moi. Je suis là pour profiter des paysages, il faut choisir, conduite rapide ou promenade, j'ai choisi !
Vu que nous avons pris beaucoup de retard, à Hinterrhein, on décide de prendre le tunnel autoroutier sur 7kms pour sortir à San Bernardino et ainsi éviter le col de San Bernardino.
On apprendra que les autres nous attendaient au sommet du col !
Arrêt casse-croute à Biasca avant de repartir pour le col du Saint-Gothard, 2107m où nous sommes vers 14h30.
Ci dessous, la rampe sud qui relie le canton du Tessin d'où nous venons au canton d'Uri où se trouve Andermatt, très belle montée pour nous. Nous n'avons pas testé l'ancienne route pavée qui peut toujours se prendre, une autre fois peut être !
Enzo, Françoise et Patrick passent aussi à Biasca mais pour prendre le passo del Lucomagno et l'Oberalpass.
Lorsque nous arrivons à Andermatt, il pleut toujours aussi nous nous arrêtons nous mettre à l'abri et attendons l'arrivée de Enzo, Françoise et Patrick. Nous finirons l'étape ensemble, 6 kms, toujours sous la pluie et sur une route défoncée car avec de nombreux travaux.
L'installation à l'hôtel nous surprend, on semble les seuls clients et on se questionne sur l'ouverture effective de l'établissement ... Bien sur, pas de repas servi le soir, heureusement un restaurant était ouvert à une centaine de mètres de l'hôtel.
L'hotel Gotthard
Samedi 17 Septembre
Encore de gros nuages ce matin, Enzo, Françoise et Patrick décident de partir avant nous pour faire le Susten Pass et le Grimsel Pass. Nous, nous trainassons un peu car on va partir directement par le Furkapass et en profitons pour faire quelques photos depuis l'hôtel.
Nous décollons vers 9h 30, le ciel semble vouloir s'éclaircir.
Malheureusement la montée au Furkapass, 2436m, n'est pas vraiment sous le soleil.
Une plaque rappelle que ce col a été emprunté par James Bond, Sean Connery, lors du film "Goldfinger" en 1964.
Nous arrivons à Gletsh vers 10h20 et décidons d'attendre les autres puisque c'est ici que se rejoignent nos 2 routes.
De plus, on ne va pas s'ennuyer puisqu'un train à vapeur est en gare et le paysage vraiment magnifique. Le soleil est enfin revenu et tout semble mieux.
C'est la ligne sommitale de la Furka qui fonctionne entre Realp et Oberwald, d'une longueur de 18 kms, c'est la plus longue ligne non électrifiée de Suisse. C'est une ligne de chemin de fer à crémaillère à voie métrique. Elle a été complètement remise en service entre 1992 et 2010.
Le Rhône, encore petit torrent.
Cette locomotive à vapeur HG 4 de type 130 a été entièrement rénové entre 1999 et Juin 2006. Elle a repris du service le 18 Juillet 2006.
Après nous être retrouvés, nous repartons seuls toujours par la route 19.
La faim nous tenaillant, nous nous arrêtons au MacDo de Brig. En Suisse, c'est cher, très cher donc un MacDo fera l'affaire.
Au moment où nous ressortons du parking, arrivent Enzo, Françoise et Patrick qui s'arrêtent eux aussi manger un petit bout. Nous ne les attendons pas, ils nous rattraperons sur la route.
Nous longeons le Rhône jusqu'à Martigny. En effet, le Rhône prend sa source au pied du col de la Furka, à la frontière des cantons d'Uri et du Valais, coulant d'Est en Ouest et fait un coude vers le Nord à hauteur de Martigny. Cette vallée est magnifique avec d'abord des petits villages fleuris accrochés à la montagne puis lorsque la vallée s'élargit des vignobles à perte de vue.
Le Valais est le plus grand canton viticole de Suisse avec 5000 hectares de vignes.
15h 00
Nous nous arrêtons sur une place à Martigny pour admirer le paysage.
Ici une vue sur la montée au col de la Forclaz que nous allons attaquer sous le soleil.
Ce sera malheureusement de courte durée et nous arrivons au sommet, 1527m, trempés et frigorifiés. Dommage, mais nous n'avons pas pu profiter des beaux paysages lors de cette montée.
Nous nous arrêtons à l'auberge du sommet pour boire un chocolat chaud et tenter de nous réchauffer un peu.
Pourvu qu'il fasse meilleur sur le versant français .... Vœu pieu, c'est pire, pluie, brouillard, neige fondue, le pied en moto .... et dire que je me faisais une joie d'arriver à Chamonix par cette route !
A Chamonix, une seule chose nous préoccupe, arriver le plus vite possible au Grand Bornand où nous devons retrouver Alain et Sylviane. On prend donc l'autoroute jusqu'à Bonneville.
A l'arrivée au Grand Bornand, faut il encore trouver l'hôtel ... et toujours sous une pluie drue, nous tournons et retournons dans le village. Arrivent Enzo, Françoise et Patrick qui sont passés par le col de la Colombière, aussi perdus que nous. Et enfin, Dominique émet l'idée que l'hôtel soit au Chinaillon vu son adresse. Banco, nous finissons par le trouver. Et dire qu' Enzo, Françoise et Patrick sont passés devant en descendant de La Colombière, ils se sont mouillés une grosse demi heure de plus .... mais quand on aime, on ne compte pas !
Vite une douche, des affaires sèches et étendre tous nos équipements de moto. Pas de gout à reprendre les motos pour aller chez Alain et Sylviane, un peu plus haut dans la montagne, on leur propose donc de descendre nous rejoindre et de manger à notre hôtel. Alain comprend mais Sylviane est fâchée car elle avait prévue une grande fondue.
Alain, Sylviane et son frère arrivent quand même mais grand moment de tension avec Sylviane quand certains d'entre nous émettons l'idée de prendre une fondue .... Bon, nous serons conciliants et prendrons d'autres plats !
Hotel L'Alpage si dur à trouver ...mais très chouette hôtel.
Dimanche 18 Septembre
Ce matin, le ciel ne s'arrange pas, il pleut, il pleut, il pleut ....
Nous n'allons donc pas trainer sur la route, autoroute à partir de Bonneville. Enzo, Françoise et Patrick nous quittent à Pouilly en Auxois pour faire étape à Dijon. Patrick n'a toujours pas d'équipements pour la pluie si ce n'est un K-Way et malgré le gilet jaune et plusieurs pulls, il est transi de froid.
Arrivés à La Verrière, nous sommes heureux de poser les motos pour aller nous réchauffer. 3620 kms en 15 jours, des souvenirs plein la tête, vivement que nous repartions.
L'Italie est un chouette pays et les italiens sont très accueillants et sympathiques.
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