Pas d'Espagne, pas de Portugal, pas d'Irlande, un méchant virus en a décidé autrement .... nous resterons en France et partirons en bonne compagnie.

Mardi 4 Aout

Retrouvailles à Brive pour prendre la direction du Pays-Basque.

 

         

 

 

 

 

 

 

Que c'est agréable de rouler sous un beau soleil et de traverser ces paysages et ces villages si sympathiques du Lot, Gourdon, Salviac....

Arrêt agréable au bord du lac de Cazals pour casser la croute mais il faut déjà repartir pour trouver un estaminet où boire un petit café, pas facile, on se croirait en Creuse..., on trouve enfin notre bonheur à Frayssinet le Gélat. 

Ce soir, nous faisons étape à Condom mais un petit détour par Astaffort s'impose, joli village où vit Françis Cabrel.

Arrivée vers 17h au Relais Saint Jacques où nos montures peuvent dormir à l'abri et donc ne pas être complètement déchargées.

 Accueil très sympa avec pot d'arrivée offert en terrasse. C'est une famille de pèlerins qui tient cet ancien relais de poste, vaste demeure du 18e siècle. 

Juste le temps de s'installer dans nos chambres et nous partons découvrir Condom, et qui découvrons nous au coeur de la cité épiscopale ?

 

 

 

 

 

 

 

 

 Œuvre du sculpteur géorgien Zurab TSERETELI, la statue des 4 mousquetaires de Dumas se dresse sur la place Saint-Pierre, elle mesure 2,5 m.

 

 

 

 

Il fait très, très chaud en cette fin d'après-midi, heureusement c'est jour de marché de pays et nous pouvons déguster une tite bière locale.

 

 

 

Après une balade dans les rues de Condom, nous partons diner Au relais Gourmand. 

 

Mercredi 5 Aout

 Départ pas trop tardif pour rouler le plus possible avant la canicule.

Arrêt à Nogaro pour aller jusqu'au circuit et peut être déjà y voir quelques belles motos puisque nous approchons du week-end des Journées Coyote. Malheureusement, personne n'est encore arrivé ....

Lors d'un arrêt essence, il y en a beaucoup dû au petit réservoir de l'Harley d' Isabelle, hi,hi,hi, nous admirons cette belle 203 cabriolet.

 

 A midi, pause casse croute sur un parking à URGONS, pas âme qui vive dans ce village, même pas un bar pour faire pipi et boire notre café. C'est un peu plus loin, à SAMADET que nous trouverons le classique Bar des Sports.

La chaleur est vraiment étouffante, nouvel arrêt pour nous rafraichir à PEYREHORADE, charmante petite bourgade.

En arrivant sur BIDART, nous retrouvons la civilisation et ses embouteillages monstres. Ce n'est pas possible, tous les Aoutiens sont au Pays Basque !.... Quelle galère ces derniers kilomètres sur l'ancienne N10 ...

Enfin, non sans difficultés, nous arrivons au camping Harrobia à Bidart ..... pas très bien indiqué faut avouer.

Installation dans le bungalow et Isabelle est prête pour un plongeon dans la piscine.

 

 

 Mais, il est temps d'aller découvrir Bidart à pied, les motos ont méritées un peu de repos. Vraiment magnifique ce coin !  

Après un petit apéritif et de grandes salades dégustées au resto du camping, repos bien mérité. 

 

 

Jeudi 6 Aout

On est au bord de l'océan donc plage et baignade le matin.

Et l'après-midi, direction l'intérieur du Pays Basque par les petites routes.

Dans le ciel, les vautours sont nombreux. 

 

 

 

 

 

 

Voyons la maniabilité des motos et des pilotes, traversée de Saint Pée sur Nivelle, AINHOA et Dancharia pour acheter mes clopes. Fait toujours aussi chaud donc un petit rafraichissement s'impose aussi.

On revient sur Sare et le col de Lizuniaga pour rentrer humer l'air espagnol avec petit arrêt à BERA, village typique du coin.

 

Et retour par le col d'Ibardin où se promènent de magnifiques chevaux.

 

Isabelle ne peut s'empêcher d'aller les voir de plus pres mais ce sont de véritables chevaux sauvages et un petit coup de sabot le rappelle à Isabelle. Heureusement plus de peur que de mal ....

 

    

 

 

 

 

 

 

 

Depuis le col, la vue est magnifique jusqu' à Saint Jean de Luz et l'océan.

 Petit arrêt dans les boutiques pour faire quelques emplettes puis retour au camping.

Sont beaux les touristes cette année !

  

De retour au camping, nous montons à pied dans le centre de Bidart pour diner. Vu la queue devant les restos, on comprend très vite qu'il va falloir être patients .... Apres bien des questionnements, nous finirons par être installés à 1 table au restaurant Elissaldia et pourrons enfin boire et manger.

 

Vendredi 7 Aout

Aujourd'hui, direction Hendaye mais vu la circulation et les bouchons sur la N10, nous décidons de prendre les transports en commun et de laisser les motos au repos.

Nous montons prendre le bus à Guétary

Vues sur la plage de Bidart et la chapelle saint Joseph,

       

 

 

 

 

 

 

Le petit port de Guétary

 

L'intérêt de voyager avec les transports en commun, c'est que nous passons dans plein de petits lieux, plus ou moins beaux certes mais où nous ne serions pas passés par nous-mêmes.

Après une bonne heure dans le bus, nous sommes enfin à Hendaye et nous allons nous dégourdir les jambes en montant dans le vieux centre afin de faire quelques emplettes pour pique niquer.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Et si nous faisions un petit tour de bateau, ni une, ni deux, nous embarquons pour Fuenterrabia, cool, un petit tour en Espagne.

Masques obligatoires sur le bateau, faut pas prendre un coup de soleil !.....

 

   

 

 

 

 

 

 

L'arrivée sur Fuenterrabia, malgré quelques nuages, permet d'apercevoir le Jaizkibel, montagne la plus occidentale des Pyrénées.

 

Jusqu'en 1980, le nom officiel de la commune était Fuenterrabía, nom espagnol qui est changé cette année-là en Hondarribia ( gué sableux en basque)  par décision du conseil municipal. Depuis 1989, le seul nom officiel de la commune reconnu est Hondarribia. Sur presque tous les panneaux indicateurs de route et sur les documents officiels, documents touristiques et autres, la ville apparaît uniquement sous cette appellation. Mais les Espagnols continuent largement à utiliser le nom Fuenterrabía et les Français Fontarabie ou Fontarrabie.

Nous nous promenons dans le quartier Alde Zaharra qui correspond au centre historique fortifié. 

 

   

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Retour à Hendaye pour reprendre le bus jusqu'à Saint Jean de Luz où nous voulons diner. Et surprise, à l'arrêt de bus, ne serait ce pas une fille Goodman ? Mais oui, c'est Arcadie qui campe à Urrugne avec des copines.

Quel voyage dans ce bus !!!! Un monsieur commence à râler parce que le bus est en retard, qu'il en a marre d'attendre, que c'est la faute de "tous ces touristes qui envahissent le Pays Basque", le ton monte, tout seul, il s'énerve de plus en plus, téléphone à un élu du conseil départemental en criant. Le chauffeur s'arrête, lui demande de se calmer mais ça empire, un passager commence aussi à s'agacer contre lui. Le chauffeur lui demande alors de descendre, refus bien sur, il appelle alors les gendarmes, bref, presque 1 heure de perdu, un bel embouteillage derrière le bus et enfin la maréchaussée arrive et fait descendre l'homme et sa femme qui elle n'avait rien dit et nous repartons enfin.

Arrêt donc à Saint Jean de Luz pour diner. Pas facile de trouver une table pour 4, 2 ou 3 restos refusent. Nous atterrissons donc à la Buvette de la Halle qui nous acceptent. Bon et super agréable avec son esprit cantine.

 

 

 

 

 

 

 

 

Avant de reprendre le bus pour Bidart, une promenade en bord de plage s'impose pour digérer et admirer le coucher de soleil.

 

 

 

 

 

 

Samedi 8 Aout

 Ce matin, nous devons changer de mobil-home donc ménage dans celui ci et installation dans le nouveau. C'est bon, il y a la place pour nos montures.

  

 

 

 

 

 

 

 

Vu l'heure tardive du départ du camping, nous décidons d'aller pique niquer au bord du lac de Saint Pee sur Nivelle. Avec Pépé, nous en gardions un excellent souvenir de l'été 2003 avec les Boulon.

Le lac assez sauvage en 2003 est maintenant super aménagé avec parkings payants et activités à gogo. Pas grave, nous nous installons sous les arbres à l'entrée et y sommes très bien.

 

Les estomacs remplis, nous partons jusqu'à Espelette, capital du piment.

Aux fenêtres, de nombreuses bannières « EUSKAL PRESO ETA IHESLARIAK ETXERA » qui veut dire "Les prisonniers et les réfugies basques rentrent à la maison".  La détention de prisonniers basques partout en Espagne sauf au Pays basque est considérée comme une double peine, cela provoque encore aujourd’hui des manifestations et des bannières étendues aux fenêtres.

 

Espelette sous le soleil, superbe village mais toujours cette chaleur deshydratante, un petit rafraichissement en terrasse s'impose avant de partir faire les boutiques.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Nous reprenons les motos pour aller découvrir la vallée des Aldudes qui débute à Saint Etienne de Baïgorry. C'est une des vallées les plus isolées du Pays basque, elle se compose de 3 villages fondés par les cadets des familles de Saint Etienne de Baïgorry qui ont décidé d'aménager les bordes (cabanes de berger) en maisons d'habitations durables à partir du XVIe siècle.

1er arrêt au village de Banca tout en longueur et dont l'altitude s'étalonne entre 200 et 1300m, village connu pour ses mines de fer et de cuivre exploitées dès l'époque romaine.

Nous continuerons jusquà l'élevage de porcs basques de Pierre OTEIZA, éleveur-artisan qui a sauvé cette race de porcs il y a une trentaine d'années.

   

 

 

 

 

 

 

Nous ferons quelques emplettes dans la boutique puis retour sur Bidart.

Je pense qu'Isabelle est allée faire son plongeon quotidien dans la piscine puis nous sommes alles chercher des pizzas que nous avons mangées au mobil-Home avant d'aller boire un verre au bar du camping.

 

Dimanche 9 Aout

Aujourd'hui, nous restons à Bidart.

Plage et piscine le matin et balade pédestre l'après midi.

Nous empruntons une grande partie de l'itinéraire "Patrimoine". 

A partir de la plage de l’Uhabia, on traverse le cours d’eau Uhabia par la passerelle. Une plaque explicative nous présente la maquette de l’ancien port de Bidart.

Avant la chapelle Sainte-Madeleine , nous faisons une halte au niveau de la table d’orientation pour observer les Pyrénées et depuis l’esplanade de la chapelle Sainte-Madeleine, nous admirons le point de vue sur la Côte basque.

 

 

 

 

 

 

 

 

En contrebas de la chapelle Sainte-Madeleine, on trouve le Mémorial Départemental de la Seconde Guerre Mondiale et pour la Paix

 

 

 

 

 

 

 

 

 

et retour par le centre ville de Bidart puis de nouveau la plage pour revenir au camping.

Ce soir nous dinons à la Venta Gaxuxa, resto réputé pour sa cuisine locale et traditionnelle, dans le centre de Bidart.

 

 

Lundi 10 Aout

Ce matin, lever matinal, Babar et Isabelle partent faire une partie de la promenade du littoral organisée par le camping de Bidart à Saint Jean de Luz.

 

 

 

 

 

 

 

 

Nous prendrons le bus pour les retrouver vers 13h à Saint Jean et en profiterons pour découvrir un peu plus la ville.

Nous débutons notre visite par la promenade Jacques Thibaud qui relie la mer à la rue Gambetta, (karrika handia, grande rue) laquelle débouche sur la place Louis XIV avec kiosque à musique et nombreux peintres. On se croirait à Montmartre ... L'Hotel de ville donne egalement sur cette place, ce fut la résidence temporaire de Louis XIV quand il vint épouser Marie-Thérése d'Autriche, infante d'Espagne, le 9 Juin 1660. Nous passons aussi par le quai de l'Infante où se situe la maison de l'Infante qu'elle occupait en 1660.

 

Nous retrouvons Babar et Isabelle et repartons vers le port pour manger à la Grillerie de sardines que nous avions repéré dans la matinée. Beaucoup de monde mais un service rapide qui me convient bien.

  

 

 

 

 

 

 

 

Nous partons ensuite à pied jusqu'à Ciboure, de l'autre cote de la Nivelle.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

et montons au Fort de Socoa, énorme tour circulaire édifiée sous Louis XIV. La digue de protection et la route reliant le fort à la terre furent réalisés sous l'impulsion de Vauban. Ce fort fut occupé par les Allemands pendant la guerre de 1940 et ils l'incendièrent en le quittant. Actuellement, il est en plein travaux au niveau de la toiture et des ouvertures.

 

 

 

 

 

 

 

  

 

 

 

 La digue faite sous Vauban

 

 

 

 

 

 

 Retour en fin d'après-midi à Saint Jean de Luz 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Puis toujours en bus au camping. 

 

 

Mardi 11 Aout

Direction Hendaye par la route de la corniche. Un régal pour les yeux.

 

 

 

 

 

 

 

 

N'est elle pas belle notre copine Isabelle sur sa moto ?

Puis direction l'Espagne par la N-121, on sort à Bera mais aucun resto, pas âme qui vive, on décide donc d'aller un peu plus loin et rejoignons la Nationale. Stop, rien à droite, rien à gauche, nous la traversons  pour la reprendre à gauche. Surgissent alors 2 Guardia civil qui nous font signe de nous arrêter et me disent d'avancer jusqu'à l'ombre.... 30€ par moto me disent ils, oulala, cher l'Espagne et les pourparlers commencent, non, nous n'allions pas trop vite mais interdiction de couper la Nationale ... Nous tentons de leur expliquer que nous n'avons pas vu de panneau d'interdiction, qu'en France, on a le droit, qu'on voulait pas faire mal, etc, etc.... on a aussi parler du Corona virus, bref devant nos mines déconfites, ils abaisseront le PV à 30€ par couple, ouf, on s'en sort pas trop mal ! 

Nous reprenons la route jusqu'au petit village de Sunbilla

où nous trouvons une petite auberge très sympathique. 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 Une fois rassasiés, nous continuons de remonter la vallée de la Bidassoa jusqu'à Santesteban puis prenons la belle vallée de Baztan jusqu'au Puerto de Otxondo pour arriver à Dancharia faire les derniers achats, les pleins d'essence et boire un coup.

Après cette journée bien remplie et le rangement du mobil-home fait, un apéritif s'impose. 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Pour notre dernière soirée, nous mangeons au resto du camping.

 

Mercredi 12 Aout

 

Nous allons tenter de rentrer directement en Corrèze et éviter les orages annoncés.

Donc au plus court tout en évitant les autoroutes : Mont de Marsan, Montauban, Bergerac, Périgueux.

A Périgueux, l'après-midi est bien avancée, les nuages très menaçants et le Tom-Tom me donne 30mns pour Brive par l'autoroute, 1h 1/2 par la nationale, pas de doute, faut prendre l'autoroute.

Mais arrivés à hauteur de Thenon, le ciel nous tombe littéralement sur la tête. Arrêt pour mettre les habits de pluie, trop tard, on est trempés.... et nous voyons passé Pépé qui s'était équipé plus tôt. La pluie s'étant arrêtée, second arrêt à l'aire d'autoroute suivante qui domine Brive et là, vision d'apocalypse, c'est noir, noir, noir, on ne voit plus Brive !

Bon, on va pas coucher là, on y retourne, Pépé nous attend déjà à Brive .... Et rebelotte à l'entrée de Brive, jamais vu autant d'eau, nous ne nous arrêtons pas chez Babar et Isabelle mais finissons d'arriver à Seilhac sous la pluie et les bourrasques de vent.